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The Sunday Books (Les Livres du dimanche)

de Michael MOORCOCK , Mervyn Lawrence PEAKE , Mervyn Lawrence PEAKE

The Sunday Books (Les Livres du dimanche)

Prix éditeur : 24,35 €

Collection : Denoël Graphic

Éditeur : DENOËL

EAN : 9782207259436

Parution : 9 novembre 2010

Pagination : 142 p.

Poids : 546 g.

Coup de cœur

Textes de Moorcock sur les dessins de Peake à ses enfants, bel hommage à un maître disparu.

Le mythique Mervyn Peake est principalement connu en France pour son écriture, à travers sa fabuleuse trilogie "Gormenghast", sommet du gothique inclassable et de la tendresse cruelle à l'égard de ses personnages. Au Royaume-Uni, tout en étant un auteur culte, admiré, entre autres, par Alasdair Gray, Iain Banks, Michael Moorcock, ou encore Irvine Welsh, fut aussi un peintre et illustrateur renommé. L'exposition qui lui a été consacrée aux Utopiales 2012, à Nantes, rappelait la richesse de son oeuvre graphique autour de ses illustrations pour "Alice au Pays des Merveilles", tout particulièrement.

Lors de son long séjour sur l'étonnante île anglo-normande de Sercq, alors que ses enfants étaient tout jeunes, il avait l'habitude, entre ses fréquentes absences liées à ses travaux à Londres, de consacrer ses dimanches à peindre pour ses enfants puis à improviser des histoires pour accompagner les dessins. Histoires de pirates, de fantômes, de fantastique, nourries de Lewis Carroll et de James Barrie comme de Walter Scott ou de Robert Louis Stevenson, ces histoires n'ont jamais été retranscrites. Mais lorsque les tableaux et dessins de cette période ont été retrouvés en 2009 par les enfants de Mervyn Peake, Michael Moorcock, vieil ami de la famille, a accepté d'écrire des textes pour les accompagner. Ces "Livres du dimanche", magnifique album cartonné et donc richement illustré, sont le résultat de cet hommage inattendu.

Mettant en scène un imaginaire baroque et farfelu dans lequel les pirates traditionnels, confrontés au quotidien de la modernité, doivent plus ou moins s'adapter, en gardant leurs brutalités ripailleuses, rebelles et cruelles comme leur capacité à incarner les rêves d'enfance, leur fantastique naturel et leur baroque fondamental, ces histoires courtes témoignent à la fois de la tendresse complice entre des enfants et leur père disparu, entre un écrivain âgé et son jeune disciple de l'époque, et d'une persistance thématique toujours apte à conquérir les imaginations, fût=ce en ce début de XXIème siècle pas toujours rêveur ou chaleureux.

 

Quatrième de couverture

En 1946, MERVYN PEAKE, romancier, poète, illustrateur de L'île au Trésor, d'Alice, de La Chasse au Snark, auteur de la Trilogie de Gormenghast, s'installe avec sa famille sur l'île de Sercq. Contre l'ennui des dimanches insulaires, il instaure le rituel des Sunday Books, cahiers dans lesquels il dessine pour ses deux fils, improvisant au fil des illustrations des histoires pleines de fantaisie. Soixante ans après, MICHAEL MOORCOCK, géant des lettres anglaises, proche de Peake et passeur de son œuvre, réinvente les bouts-rimes, les limericks, les aventures extravagantes qui formaient la bande son perdue de ces images. Deux grands esprits joueurs dialoguent à travers le temps, un trésor familial nous est rendu dans sa magie intacte.

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