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Sale temps pour les braves

de Don CARPENTER

Sale temps pour les braves

Prix éditeur : 23,40 €

Collection : Literature

Éditeur : CAMBOURAKIS

EAN : 9782916589893

Parution : 21 mars 2012

Pagination : 384 p.

Poids : 422 g.

Coup de cœur

Un roman noir et râpeux, de la grande littérature américaine.

Jack Leavitt est un voyou, une petite boule de haine. Né de la violence et de la folie, grandi dans l'expérience traumatisante de l'enfermement, il traîne son absence d'horizon dans les salles de billard, entre filles faciles et arnaques minables.

Jack est marqué à vie. Par la société ou la pauvreté, peut-être, le destin, pourquoi pas, la poisse ça c'est certain. Il passe de l'orphelinat à la maison de correction, puis à la prison... Il croise régulièrement le chemin de Billy, comme un double en négatif : noir, ingénu, un as au billard. Jack, lui, n'a pas de talent particulier, sinon celui de pulvériser les systèmes, toujours, pour son malheur, toujours.

Plutôt qu'un roman carcéral, Sale temps pour les braves est un roman sur une vie en pointillés, alternant en permanence entre la rage de l'enfermement et la vacuité de la liberté. Jack dépense une énergie folle à se sortir de l'ornière que le monde lui a creusé, pour y retomber toujours. A chaque sortie de prison, il y a cette volonté de repartir à zéro, de profiter enfin du reste de sa vie, et à chaque fois, une nouvelle chute.

Jack oscille aussi entre sa haine du monde et des éclairs éblouissants de naïveté (pour preuve sa découverte de la paternité lui procure une révélation absolument bouleversante et totalement ingénue).

Lu aujourd'hui, Sale temps pour les braves a ce charme désuet des années soixante. Charme tout à fait relatif quand on parle d'une littérature la plus noire et la plus terrible.

Un critique a dit : Carpenter jette de l'or dans la poussière. C'est ça, c'est exactement ça.

Quatrième de couverture

Abandonné dès sa naissance en pleine crise de 1929, Jack Levitt traîne ses airs de mauvais garçon et ses pulsions meurtrières dans ta grisaille de Portland. Empoisonné par l'amertume qui fait bouillir son sang, Jack suit depuis toujours le parcours d'isolement que la société a prévu pour lui. Après l'orphelinat, la maison de correction ; après la prison du comté, la prison d'Etat. Jack a vingt-six ans quand il sort de San Quentin.

Affranchi par la connexion qui l'a uni à son codétenu Billy Lancing, Jack tentera de se libérer de la solitude de la vie, son ennemie de toujours, à travers l'aventure conjugale et la paternité. Mais là encore, la liberté est hors de portée.

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