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La Blanche

de Maï-Do HAMISULTANE

La Blanche

Prix éditeur : 7,00 €

Collection : La Cheminante

Éditeur : LA CHEMINANTE

EAN : 9782917598795

Parution : 15 juin 2013

Pagination : 140 p.

Façonnage : relié

Poids : 150 g.

Quatrième de couverture

Un roman avec Casablanca en point de mire et un suspense
 en toile de fond, pour dire l'enfance, le rapport aux aînés,
le retour en pays natal. La blanche maison familiale,
l'arme blanche du crime, la blanche couleur du deuil,
l'îlot blanc de Sidi Abderrahaman, Casablanca aussi bien sûr :
toute une atmosphère éthérée qui donne à douter de tout,
sauf de l'essentiel, un amour indéfectible pour la grand-mère.
Un goût blanc et pur de l'enfance et un questionnement
troublant sur les relations amoureuses.

 

L'auteure :
Native de La Rochelle, Maï-Do Hamisultane passe une partie
de son enfance à Casablanca, dans une villa familiale blanche,
Art Déco, où règne une atmosphère singulière.
Écrivains, intellectuels, cinéastes s'y retrouvent
pour des soirées animées où la joie des idées
et des points de vue débattus distille dans son cœur
et son esprit l'or des champs intellectuels et artistiques.

Un grand-père maternel marocain fassi, une grand-mère
paternelle chinoise, un grand-père paternel vietnamien
et un nom de famille « Hamisultane » originaire de l'Inde
constituent une géographie universelle d'emblée littéraire.
Comme un destin scellé dans la filiation qui l'accompagne
naturellement dans ses études, en classe préparatoire
hypokhâgne et khâgne BL (lettres et sciences sociales)
au lycée Janson de Sailly à Paris, avec à suivre
une licence de lettres à la Sorbonne et des études
de médecine qu'elle termine.

Un virage à 180° ? Plutôt un dilemme dans l'horizon
des possibles, celui de désirer aller au bout des
questionnements, dotée d'une passion littéraire
inscrite en elle comme une seconde nature.

Comment ne pas laisser échapper la complexité
des interrogations sur l'humain ?
Armée de tant de mots engrangés
depuis la plus tendre enfance,
comment intervenir concrètement,
physiquement, dans la construction de l'humain ?

Autant de réflexions portées par une âme
avant tout littéraire, qui publie des poèmes
dans un quotidien marocain, avant de se lancer
dans l'écriture d'un roman, explorateur des sentiment
s amoureux, du deuil, de l'enfance et du deuil de l'enfance :
La Blanche.

En une géographie maritime qui la fait naître
et passer son enfance sur la Côte atlantique
en France, puis au Maroc, et vivre à présent
à Nice sur la Côte méditerranéenne,
Maï-Do Hamisultane épouse un sud
en point de mire de l'Orient à l'est,
du Maghreb au sud-ouest et de l'Océan à l'ouest.
Centre névralgique de ses imaginaires familiaux,
son lieu de vie devient source d'inspiration
d'une écriture très personnelle, poétique,
lapidaire et vigoureuse, pleine d'interrogations
sur le sens à donner à l'existence.

La Blanche signe une autre géographie,
celle du destin. Un titre porteur de symboles :
la blanche villa, Casablanca la blanche,
l'îlot blanc de Sidi Abderrahmane, le marbre blanc,
le blanc de la naissance et du deuil...

Naissance d'un auteur dans la blancheur noircie
par ces premières pages délicieusement
mystérieuses et envoûtantes.

Les médias en parlent :
maghreb
 
 

 

 
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