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Le vin de longue vie

de N. D. COCEA

Le vin de longue vie

Prix éditeur : 9,00 €

Collection : Literature

Éditeur : CAMBOURAKIS

EAN : 9782366240092

Parution : 3 novembre 2012

Pagination : 125 p.

Poids : 115 g.

Neuf 9,00 €

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Coup de cœur

Au début de sa carrière, un jeune juge auxiliaire est nommé dans une bourgade de la campagne moldave, dans le district de Cotnar, dominée par la vigne de Maître Manole Arcasch. Cet homme de quatre-vingt dix ans, immensément riche, érudit, d’une longévité d’autant plus suspecte qu’il se tient à l’écart de la communauté de notables de cette petite ville, est la cible de toutes les rumeurs et calomnies perfides de la part de ces vautours lorgnant sur son héritage.

Le jeune magistrat, féru de lecture et curieux de nature, finit par se lasser des «grouillements de cette vermine affamée autour d’un cadavre présumé», et passe ses après-midis à parcourir les sentiers, le long des vignes et des champs idylliques, loin de la médiocrité de ce petit groupe, en rêvant de pouvoir accéder à la bibliothèque de Maître Manole.

C’est le long de ses sentiers qu’il rencontre le vieil homme, un épisode magnifique autour de la lecture d’un poème de Baudelaire. Cherchant à découvrir le secret de sa longévité, il apprend à connaître et à aimer cet homme, amoureux de la nature et de la littérature, un athée féroce, et surtout un homme dont la curiosité et la recherche d’un idéal égalitaire sont restées intactes malgré les années.

Œuvre militante publiée en 1931 par N.D. Cocea (1880-1949), «Le vin de longue vie» est, au-delà de la dénonciation des travers de la Roumanie et de la religion, une fable épicurienne intemporelle dédiée à la nature, au vin et à l’amour.

«Élevant un verre au niveau de la bougie, il me demanda : -Que t’en semble ? Ce qu’il me semblait ? Dans le verre, ce n’était pas du vin mais de l’ambre. Des ondes cramoisies, phosphorescentes, dansaient en irisations infinies dans la masse compacte de ce vin qui avait presque la consistance de l’huile. Ce n’était pas du Cotnar rouge. C’était du Cotnar blanc. Et pourtant, dans la coupe de cristal, sous l’éclat des bougies, ce Cotnar blanc avait des reflets de pourpre et de sang.»

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