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La Planète aux statues

de Christine RENARD

La Planète aux statues

Collection : Patrimoine de l'Imaginaire

Éditeur : GANDAHAR

EAN : 9782490504022

Pagination : 178 p.

Quatrième de couverture

 

 

Une mission scientifique se rend sur Margaretta, planète d'Alpha du Centaure, afin d'observer l’évolution de la colonie implantée sur son sol. Originaires de la Terre, les colons y ont développé des normes sociales nouvelles dont certaines échappent à l’entendement : des statues de fraîches et pimpantes jeunes filles sont en effet enchaînées aux habitations et ne peuvent en être détachées qu’avec l'accord des propriétaires. À quoi donc servent-elles ? Et dans cette société qui fait la part belle à l’artisanat, les femmes se consacrent exclusivement aux travaux ménagers et aux enfants et ne sortent que les jours de marché. Mais lorsque le sociologue de l’expédition s’entiche de l'une d’entre elles et ne respecte pas les codes en vigueur, une cascade de catastrophes s’ensuit, accompagnée de morts suspectes. Contrainte de mener l’enquête, au péril de sa vie, une jeune psychologue devra affronter la force occulte qui tient sous son joug toute la colonie depuis plusieurs siècles.

 

 

 

Après une jeunesse studieuse à Clermont-Ferrand où elle poursuit des études d’anglais, Christine Renard (1929 — 1979) s’installe à Paris et se tance résolument dans l’écriture. En 1961, la revue Fiction lui publie une première nouvelle. Elle sera suivie de beaucoup d’autres. En 1963 parait chez Hachette, dans la collection Le Rayon Fantastique, A contre-temps. Parallèlement à une carrière scientifique brillante, (elle est entrée au CNRS en 1956), elle ne cesse d’écrire. La Planète des poupées (1972) invente un genre nouveau « l’utopie érotique ». Elle s’oriente vers le fantastique avec La Mante au fil des jours (1977), roman d’un amour étrangement quotidien avec un vampire. Disparue trop tôt, « Elle aurait dû être le plus populaire des auteurs de SF ; il a fallu tout son mépris du marketing pour la maintenir dans une solitude imméritée », diront à son propos Michel jeury et Jacques Goimard.

 

 

 

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