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Russia Blues

de Hélène BLANC , Renata LESNIK

Russia Blues

Prix éditeur : 21,00 €

Collection : Mémoire d’homme

Éditeur : GINKGO

EAN : 9782846792011

Parution : 1 février 2012

Pagination : 414 p.

Façonnage : broché

Quatrième de couverture

Après l’effondrement du totalitarisme soviétique et une période de libéralisme chaotique, où en est vraiment la Russie ?
Que sait-on des attentes, des craintes, des espoirs, des rêves des Russes ?
Depuis 1999, c’est le FSB (l’ex-KGB) qui gouverne la Russie par président interposé. Bien plus, Vladimir Poutine a installé une dynastie KGB au Kremlin, qui n’est pas près de céder le pouvoir.
Au lieu de moderniser ses infrastructures, la Russie modernise son armée (plus de 57 % d’augmentation du budget militaire en 2012). Elle se réarme… Pour faire la guerre à qui ?
Supranationaliste, plus corrompue, plus violente que jamais, la société russe se délite et décline.
L’État ne survit que grâce aux rentes pétrolière, gazière ainsi que la vente de matières premières et d’armements. Les élites ont pactisé avec « le milieu » pour mieux le piller.
Mais, depuis 1991, la société a changé : elle refuse les violations systématiques de ses droits, l’absence totale de contre-pouvoirs, un régime où le FSB, héritier du KGB, règne en maître absolu, reléguant parfois les citoyens au rang de serfs modernes. Les Russes ne supportent plus cet État pillard, la fraude, le racket généralisé, l’arbitraire total d’une « justice » aux ordres. Ils rejettent les simulacres d’élections. Et le pacte Medvédev-Poutine pour la présidence, qui aurait dû rester secret, a mis le feu aux poudres.
Les noms de Kasparov, Boukovsky, Nemtsov, Yavlinski, l’équipe de Memorial, le journal Novaya Gazeta, symbolisent la résistance à l’oppression. Les cas Khodorkovski et Magnitski, considérés comme des néodissidents, sont emblématiques car symptomatiques de l’arbitraire, du mensonge et du terrorisme d’État érigés en méthodes de gouvernement.
Après les « Révolutions de couleur » en Géorgie, en Ukraine, au Kirghizstan, après le Printemps arabe, les « Indignés » russes se font entendre et dénoncent le cynisme d’un pouvoir autiste face à leurs aspirations légitimes…
Le bilan qu’ils font d’un système prédateur est sans complaisance. Pour la première fois, Russia Blues leur a largement donné la parole…

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