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William Walker, le flibustier du Nicaragua

de Charles DOUBLEDAY

William Walker, le flibustier du Nicaragua

Prix éditeur : 18,00 €

Collection : Mémoire d’homme

Éditeur : GINKGO

EAN : 9782846792974

Parution : 11 octobre 2018

Pagination : 238 p.

Façonnage : broché

Poids : 450 g.

Quatrième de couverture

« Ceci est le récit d’événements qui, en leur temps, ont capté l’attention du monde civilisé. On y trouvera inévitablement des critiques sur un homme remarquable : le général Walker. Je lui ai voué une chaleureuse amitié ; son caractère était singulièrement exempt des petitesses du commun des mortels et je nourrissais la plus profonde admiration pour son exceptionnel courage ; cela ne m’a pas empêché de m’opposer à l’orientation politique qu’il voulait donner à l’Amérique centrale ».

Ces quelques lignes sont issues d’un ouvrage en grande partie oublié aujourd’hui, relatant des faits historiques se déroulant en Amérique centrale, généralement ignorés par le public français : la guerre flibustière menée par des « aventuriers » principalement nord-américains, au milieu du XIXe siècle et ayant pour cadre (et cible) la fragile et jeune république du Nicaragua.

L’auteur de ce récit avait 25 ans en 1854. C’est en effet sur un coup de tête que Charles Doubleday, jeune américain de bonne famille s’engage du côté des Libéraux, sous le nom de Captain California, dans la guerre civile qui ravage alors le Nicaragua.                               Personnage complexe, « Hemingwayen » dirions-nous aujourd’hui, il deviendra l’aide de camp d’un des plus fous des aventuriers du XIXe siècle : le flibustier William Walker.

Personnage aujourd’hui fameux, et célèbre à son époque, William Walker, né en 1824 est originaire du Sud des Etats-Unis. Ce caractère « sudiste » jouera un rôle immense dans son destin. Médecin de formation, puis journaliste et même politicien un temps, il découvre le goût pour l’aventure en Californie. C’est là que sa carrière de flibustier commencera, en 1853, par une tentative (avortée) de s’emparer des terres mexicaines de Basse Californie et du Sonora. L’année suivante, Walker se tournera vers le Nicaragua, aventure de sa vie, et cause de sa mort.

En butte à la guerre civile et aux appétits concurrents de l’Angleterre et des Etats-Unis, la jeune république d’Amérique centrale ne pouvait qu’attirer les mercenaires des deux camps. C’est ainsi que Walker, à la tête d’une petite troupe devint rapidement l’homme fort du pays, dont il prend la présidence en 1856.  Cependant, par ses prises de position esclavagistes (heurtant l’Angleterre) et ses actions lésant les intérêts économiques américains, Walker se fera de redoutables ennemis qui finiront par le vaincre et le déloger de son poste en 1857.

Revenu au Etats-Unis, il n’y restera que quelques mois, le temps de préparer un projet de reconquête et d’installation d’un régime d’inspiration sudiste en Amérique centrale. Débarqué au Honduras, il est fait prisonnier par les Anglais qui le remettent aux autorités honduriennes. Walker sera fusillé le 12 septembre 1860.

Compagnon d’armes et ami de Walker, Charles Doubleday fut un témoin privilégié de la vie d’un personnage aujourd’hui encore controversé. Au-delà du picaresque de cette aventure historique, ce récit (écrit bien des années plus tard, en 1886)  est d’une grande lucidité et d’une grande sincérité. Bien que confident du général mercenaire, Doubleday ne partageait pas toutes les idées de Walker. Dès la fin de son aventure nicaraguayenne, Doubleday participera à la guerre de Sécession, dans la cavalerie nordiste…

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