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Le Soleil des enfants perdus

de Guy MARCHAND

Le Soleil des enfants perdus

Prix éditeur : 12,00 €

Collection : Lettres d'ici

Éditeur : GINKGO

EAN : 9782846790925

Parution : 1 avril 2011

Pagination : 128 p.

Façonnage : broché

Quatrième de couverture

« Commencer par une phrase vraie… » Hemingway
Ce livre est un voyage à travers les souvenirs, les rêves, les rencontres et la littérature.
C’est un voyage à travers deux pays : la France et l’Algérie.
C’est aussi le récit d’un rescapé de la guerre d’indépendance, un survivant blessé à l’âme.
Une étrange photographie en noir et blanc.
Elle est jaunie, défraîchie. C’est une ancienne photo de classe.
Des enfants d’une dizaine d’années sont alignés les uns à côté des autres, assis sur des bancs d’école sans âges. Ils sont ensemble, réunis dans un même cadre. Ils partagent la même photo, le même banc, la même classe. Tous solitaires…
Ces êtres bien rangés dont on ne distingue pas bien les visages, ils sont un peu comme les souvenirs de Romain, 60 ans, ancien combattant de la guerre d’Algérie, perdus face à la réalité, face aux drames de leur destinée. Des souvenirs d’enfances, d’adolescence qui bien que mis bout à bout, restent confus, flous, comme effacés de sa mémoire.
Romain, arpente les rues de Paris, flâne à Saint-Germain-des-Prés cherchant un but à son existence, lui aussi à la recherche de son soleil… Il veut écrire un roman, une histoire. Mais pas n’importe laquelle. Lui qui a vu la mort durant la guerre d’Algérie, que la vie indiffère, lui, le survivant, souhaiterait en fait écrire un roman « posthume ».
Comme disait Hemingway : « pour écrire un roman, il suffit d’abord de commencer par essayer d’écrire une phrase vraie… »
Un jour, à la terrasse d’un café, une rencontre bouleverse sa vie. Elle s’appelle Évelyne, elle est jeune elle rêve et elle lit. Elle, n’a rien vécu, elle étudie à la Sorbonne, elle admire Romain, son passé, son expérience. Son histoire va naître, mais à quel prix ?
Roman d’une guerre refoulée, d’une promenade Littéraire dans un Paris oublié…
Pour Guy Marchand la vie est un film en noir et blanc, résolument swing dans le style…
Au cours de son service militaire, il a été affecté au 3e Régiment étranger d’infanterie en Algérie. Un passé qui lui inspire aujourd’hui son deuxième roman.
Le Soleil des enfants perdus est un livre vrai, honnête. Il ne cherche pas à impressionner et pourtant il nous atteint au plus profond… L’auteur est un chanteur, un flâneur sans aucun doute… Mais il a fait un long voyage sous le soleil brûlant de Bou Saadâ.
Né à Paris en 1937 d’un père garagiste, Guy Marchand se destine à une carrière littéraire. Après le lycée, il étudie à l’université de lettres. Quelques années plus tard il s’engage dans l’armée en tant que parachutiste. De retour dans le civil, il devient clarinettiste de jazz dans des boîtes de la rive gauche et chanteur. En 1965, il interprète le tube de l’été La Passionata.
Cet artiste polyvalent se fait remarquer par le célèbre réalisateur François Truffaut. Ce dernier décide de le mettre en scène dans Une belle fille comme moi (en 1972) où Guy incarne un chanteur. Par la suite, il enchaînera les films, il joue dans Cousin, cousine de Jean-Charles Tacchella en 1975 et dans Loulou de Maurice Pialat en 1980. Il est récompensé par un César pour son interprétation d’un inspecteur de police dans Garde à vue de Claude Millers. Mais, Guy Marchand, c’est surtout l’éternel héros de la série télévisée Nestor Burma, qu’il a joué de nombreuses années. En 2006, Guy Marchand partage l’affiche du film Dans Paris avec Romain Duris et Louis Garrel. En 2008, il est à l’affiche du dernier film de Tonie Marshall, Passe-passe.
Le Soleil des enfants perdus est son troisième roman.

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