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Une enfance heureuse

de Jean-Michel AUBEVERT

Une enfance heureuse

Prix éditeur : 20,00 €

Collection : SORTILEGES

Éditeur : LE COUDRIER

EAN : 9782930498744

Pagination : 101 p.

Façonnage : cousu

Quatrième de couverture

L'enfant poète – le poète enfant – vit dans un monde d'avant le monde, d'avant les désillusions, d'avant les meurtrissures inévitables, un temps de « chair », un temps qui ne fait que s'écouler. Ainsi « Sans doute n'aimais-je rien tant que le temps qui s'écoulait, le vent qui dans mes cheveux me renouvelait la promesse des instants, la grâce d'un moment où le monde nous fait vibrer de son onde, matière dont l'être nous remplit, lumière à notre esprit ».
L'enfant était heureux, vivant, ne connaissant du réel que ce qu'il percevait de ses propres yeux, en quête pourtant d'étoiles comme l'homme de la Mancha projette le « pari de l'étoile ».   Et pour vivre, la poésie, tout autant que la peinture, donne accès à un réel plus lumineux – différent selon qui le perçoit – à défaut, comme les hirondelles, de pouvoir ressentir « la légèreté de vivre ».
Il y a du Kundera de « L'Insoutenable légèreté de l'être » dans le poète enfant Aubevert, qui évolue dans cette époque bénie où le pays nageait dans la prospérité et dans la liberté… , liberté toute relative, car « penser de travers » n'avait guère droit de cité sous l'égide de L’Église et de ses croyants zélés.  Et le poète aujourd'hui, en mémoire de l' enfant heureux  mais aussi coquille de noix sans foi ni loi, se doit de croire en la vie en cette époque de retour des confessions , mais aussi de croire encore à cet enfant dont les yeux se dessillent.
Aubevert le poète livre ici un livre magique, solaire, où la poésie partout présente se met au service du temps, du monde, du sens profond de la vie. 

 

(Extrait de la préface de Claude Donnay)

 

J'aime beaucoup ce texte, où quasi chaque mot éveille un poème, où l'ensemble nous drape dans un cocon dont sortir est une déchirure.  La poésie m'interpelle parce qu'elle n'est jamais neutre ni pâle. Je ne parle pas des rimailleurs. On peut passer de longs moments au cœur d'une page, d'un poème, même court, et cheminer au gré des mots, de la musique, de ce que le poète a voulu dire, de ce que l'on interprète pour soi-même. C'est un peu, à chaque fois, une nouvelle vie en marge. Jean-Michel est de ceux qui enfantent pour nous ces vies intenses... "

(Commentaire de Jean-Luc Geoffroy)

           

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