Lettres d'Angleterre

Quatrième de couverture

Lettres d'Angleterre relatent le premier voyage de l’écrivain tchèque sur les îles Britanniques où il fut invité en 1924 à l’occasion de la tenue du congrès national du PEN Club et de l’ouverture de la British Empire Exhibition. 

Karel ?apek commence par découvrir Londres et les Londoniens à travers les différents quartiers de la ville aux réalités sociales très éloignées avec un étonnement quasi constant. Il rend compte, avec esprit, de ses visites dans les nombreux musées ou profite de rencontrer et de croquer H. G. Wells, G.-K. Chesterton, George Bernard Shaw, entre autres sommités littéraires. Il découvre également les clubs et le rôle de premier plan que ceux-ci jouent dans la vie sociale et intellectuelle outre-Manche. 

Mais à ses yeux l’Angleterre apparaît d'abord comme un magnifique et immense jardin. Sa traversée de la country passe par des petites villes, de Cambridge et d’Oxford, la visite des cathédrales, avant de s’embarquer pour l’Écosse, le pays de Galles et l’Irlande. 

Très critique face au Progrès et remarquablement lucide, ?apek décrit son voyage avec une ironie caractéristique de l'esprit pragois et un humour attachant et délicat qui lui est propre et qui, loin de se réduire à un jeu stérile, concourt à mettre en valeur l'étonnante richesse et la pénétrante finesse de sa pensée.

Ce récit de voyage désopilant signe la rencontre entre l'un des écrivains les plus éminents des lettres tchèques et la mystérieuse Angleterre, pays des paradoxes. On s’accorde avec Arthur Miller : « C’est une joie de le lire ».

Un ouvrage qui permet de mieux cerner un pays qui fait de nouveau parler de lui et de son « exception culturelle ».