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La maison qui grince

de Karrie FRANSMAN

La maison qui grince

Prix éditeur : 20,00 €

Collection : Lune froide

Éditeur : PRESQUE LUNE

EAN : 9782917897096

Parution : 10 avril 2014

Pagination : 208 p.

Quatrième de couverture

La maison qui grince est un conte moderne poétiquement tragique sur la vie cloisonnée citadine. L’histoire se déroule quasiment en huit clos dans cet immeuble vétuste où le tumulte étrange fantasmatique de voisins aux moeurs parfois dissolus traverse les parois insalubres, ou s’immisce en borborygmes dans les tuyauteries déglinguées...
Lorsque Barbara emménage dans cet immeuble afin d’intégrer une école d’esthétisme, elle pense à un immeuble comme un autre. Mais, dans le silence de la nuit, comme un corps qui se réveille, les bruits de la demeure se mettent à craqueler, à s’amplifier dans la pénombre, à résonner dans les cloisons et les tuyauteries humides. Des gargouillis, des tintements métalliques, des halètements de copulation, des gémissements, des chants orgiaques, tout y passe.

C’est dans cette atmosphère insolite, que nous découvrons une galerie de personnages atypiques :
Matt, spécialisé dans la retouche photo qui ne peut toucher aucune femme ; Janet la diététicienne concentrée sur son régime, tourmentée et harcelée la nuit par une voix de diva orgiaque appartenant à la plantureuse et hédoniste Marion, tout en chair voluptueuse et matriarche du front des fêtards de minuit ; Brian, le trentenaire obsédé par les femmes malades, squelettiques ou morbidement obèses ; Madame Durbach qui ne peut exister qu’en disparaissant dans un arrière plan tel un caméléon.
Tout en explorant les thèmes de l’image du corps, de la sexualité, de la solitude, du destin individuel et de l’isolement de la vie urbaine, cet immeuble qui se délabre tout au long du livre n’est finalement que la métaphore d’un désarroi sociétal profond.

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