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Le Tour du monde en 80 livres

de Marc WILTZ

Le Tour du monde en 80 livres

Prix éditeur : 19,50 €

Collection : Les ancres contemporaines

Éditeur : MAGELLAN & CIE

EAN : 9782350741956

Parution : 1 août 2011

Pagination : 264 p.

Façonnage : broché

Quatrième de couverture

Sous le regard attentif des dieux de l’Olympe, Homère le premier prophète offre une vision double de l’humanité à ses lecteurs. Il y a ceux qui tiennent de L’Iliade, c’est-à-dire de la guerre, l’affrontement, la ruse, la gloire, le pouvoir, les alliances, l’amour considéré comme une conquête ou une possession – et malheur donc à qui s’en empare indûment. Ce sont, résumés en un mot, les politiques, ceux pour lesquels le vaste monde est une question d’organisation, avec des places à défendre et des ambitions à assouvir.
Et il y a ceux qui tiennent de L’Odyssée, avec Ulysse, l’homme seul face à son destin, à ses choix, à ses amours. Ce sont, d’un autre mot, les aventuriers, et c’est d’eux qu’il s’agit dans ce livre.
Depuis Mythologies jusqu’aux Conquérants, en passant par Du bon usage des moyens de transport, Les Vagabonds ou Partir en mer, Marc Wiltz, éditeur de livres de voyage depuis quinze ans, a « classé » quatre-vingts livres dont il s’est nourri pour ses propres voyages.
Pour en faire connaître certains ou mieux comprendre d’autres, et pour dire l’affection profonde qu’il ressent pour leurs auteurs, il se livre à un salutaire exercice d’admiration. Quelques lignes suffisent parfois au lecteur pour partager immédiatement une communauté de vues avec les pages qu’il a sous les yeux – ainsi, pour lui, du Don Quichotte de Cervantès ou du Chant des pistes de Bruce Chatwin ; pour comprendre que sous ces mots se trouve le saisissement d’une intelligence qu’on ne côtoiera jamais d’aussi près – ainsi Les Immémoriaux de Victor Segalen ; pour imaginer l’aventure de partir au loin avec ce mimétisme qui rend les choses a priori plus faciles parce que déjà accomplies par d’autres – ainsi La Voie royale d’André Malraux dans les jungles du Cambodge. Et puis, il faut bien rire aussi du monde parce que vivre est une fête – ainsi, avec ses Mémoires, Giacomo Casanova est-il le grand ordonnateur de l’hommage perpétuel rendu à la beauté.

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