La Légion fantôme

Quatrième de couverture

Depuis trois ans, Dion règne en paix sur l'Empire Galactique restauré ; Sagan, ce guerrier compliqué, s'est retiré dans un monastère. Mais des attentats mystérieux attirent l'attention sur la planète vallombreuse ; Derek Sagan, envoyé sur place, découvre le prince Flam, issu de l'union incestueuese de l'ex-empereur avec sa soeur. Fort de son alliance avec l'invisible légion fantôme, Flam revendique le trône, et Sagan, lui ayant prêté allégeance, retourne enlever Dion, qui est en grand danger d'être expédié sur vallombreuse, où déjà l'attendent sa femme et sa maîtresse. Dès lors, Derek et la légion fantôme détiennent les clefs de la situation : s'ils restent alliés du prince Flam, le jeune empereur est perdu, la criminelle république sera restaurée ; s'ils pratiquent encore le jeu de bascule qui leur a si bien réussi, la Galaxie est sauvée. Dion alors n'aura plus qu'un seul dilemne au programme : entre sa femme et sa maîtresse, comment choisir ? Convenons qu'il y a de quoi hésiter.

Margaret Weis s'illustra d'abord comme major de son université en « creative writing ». Elle fit une brillant carrière dans l'édition et, engagée par T.S.R., écrivit avec Tracy Hickman la geste de « Lancedragon » (1984-1985) sur des personnages si bien conçus que tout lecteur pouvait s'identifier à l'un au moins d'entre eux. Ce fut un succès mondial, bientôt suivi par d'autres cycles : « La rose du prophète » (1989), « Les portes de la mort » (1990-1993), toujours sur des scénarios de Tracy Hickman, puis, en écriture solo, « L'étoile du gardien » (1990-1993). Elle a des scénaristes doués, mais elle vaut — elle et elle seule — par l'humour et le brio de son écriture.