Le Cerf pâle

Quatrième de couverture

Ellid, fille du plus puissant seigneur du pays, est l'enjeu d'une partie mortelle. Marc de Myrdon, un envieux, la retient prisonnière dans une tour, prêt à piéger son père quand, avec ses meilleurs hommes, il tentera de la délivrer. Mais c'est un autre qui se présente : Bevan, fils du dernier des Hauts Rois et d'une déesse, élevé sous les collines creuses. Obéissant à une impulsion mystérieuse, il a délaissé l'immortalité pour parcourir le monde des hommes. Le destin l'a conduit à Ellid. Et voici qu'il réussit à escalader la tour. De ses mains d'argent, il a tôt fait d'arracher les barreaux de la geôle ; il brise les chaînes de la captive épouvantée. Bientôt pourtant elle lui donne sa confiance et s'enfuit avec lui à travers la forêt. Il se réfugient dans les ruines de l'antique cité des Hauts rois. Mais Bevan est repris par l'appel des terres creuses ; Marc est à leur poursuite ; des forces colossales vont balayer le monde. Où trouveront-ils la planche de salut ?

Nancy Springer, originaire de Pennsylvanie, construit depuis la fin des années soixante-dix une oeuvre épique et poëtique dont la qualité a été saluée par Marion Zimmer Bradley, Katherine Kurtz, André Norton et bien d'autres. Dans Le Cerf Pâle, elle s'abandonne à la chatoyante imagerie des légendes celtes, où l'aventure s'épure dans un décor estompé. Mais elle peut aussi, dans d'autres romans, se livrer sans frémir aux noires puissances de la terreur.