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Quatrième de couverture

Ce que Bernard Heidsieck n’est pas : un récupérateur du lettrisme,
ni un témoin de l’après mai 68, ni un agent infiltré
du mouvement situationniste, ni un lecteur enthousiaste du quotidien Le
Monde, ni un médiologue adulateur de Régis Debray..!

   Bernard Heisieck a détourné le Revox de son usage de magnétophone
professionnel, avant les ingénieurs du son assis derrière la table de
mixage, à l’écoute tous azimuths du monde, dans la cage de verre
insonorisée d’une radio – associative ou non.

    Ce que Bernard Heisdieck est...
 A l’instar de Serge Eisenstein davantage préoccupé par les
juxtapositions de plans, il a réinventé (?) le montage sonore artisanal.
Arbitre dans les différends entre partisan de la poésie sonore et
partisan de la poésie écrite, Bernard Heidsieck ausculte souffles et
respirations brèves. Acteur et performeur sarcastique de notre époque,
Bernard Heidsieck est digne de Charlie Chaplin durant et après le
tournage du film « Le dictateur ».

Comme Duke Ellington et Charlie Parker ont ajouté à la phrase mucicale, Bernard Heidsieck a donné du son aux mots de la poésie, pour porter, sur la scène et par l'action, son univers personnel.

Le texte a été réalisé à partir de la totalité des encarts publicitaires politiques , parus en tant que tels, dans le joournal le Monde entre le 1 er avril 1977 et le 30 mars 1998.

Le recueil PUBLICITE est accompagné du C.D. gratuit .