Il y a un temps fou...

Quatrième de couverture

Je suis vraiment le plus grand criminel de tous les temps. Car, ces temps, je les ai détraqués, abîmés, embrouillés. J'ai jeté une bombe dans cet inextricable réseau où maintenant les passés, les présents, les futurs de tout le monde, de la planète tout entière vont dérailler, dévier, entrer en collision... Ce n'est pas ma faute. Je suis plus victime que coupable. J'ai attrapé le cancer du temps. C'est à cause de lui que je me retrouve ballotté d'époque en époque, de rail en rail comme un train en folie, perdu dans le monstrueux labyrinthe du temps. Je n'y peux pas grand-chose mais, ce peu de chose, je le ferai. Pour qu'on ne puisse pas m'accuser un jour d'avoir laissé, sans réagir, se répandre sur l'humanité le plus terrifiant des cataclysmes : le temps fou...