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Ceux d'en bas

de Mariano AZUELA

Ceux d'en bas

Prix éditeur : 16,00 €

Collection : CALAVERAS

Éditeur : FONDEURS DE BRIQUES (LES)

EAN : 9782916749020

Parution : 1 décembre 2007

Pagination : 144 p.

Façonnage : broché

Quatrième de couverture

L’AUTEUR : Lorsque la Rotonde des hommes illustres de Mexico accueille les restes mortuaires de Mariano Azuela en mars 1952, c’est à la fois au patriote révolutionnaire, au médecin dévoué et à l’écrivain persévérant que la République rend hommage. L’œuvre prérévolutionnaire d’Azuela est marquée par le roman Mala yerba (1909). Dès 1914, il se met au service de la révolution au sein de l’armée du général villiste Medina dont il devient le médecin-chef. Victime des dissensions frappant les armées révolutionnaires, il doit s’exiler au Texas «avec un paquet de papiers sous sa chemise», ce qui deviendra la première édition de Los de abajo. De retour à Mexico, désenchanté et amer, il se consacre à sa vocation de médecin jusqu’en 1943. Nommé au Collège national, il se tourne de nouveau vers l’écriture. Le Prix national de littérature lui est octroyé en 1949. À cette occasion, il donne sa définition de l’écrivain: «Comme écrivain indépendant, mon credo fut la vérité. Ma vérité, si l’on veut, en tout cas celle que je croyais juste.»

 

LE LIVRE : Le texte a paru tout d’abord en feuilleton à El Paso (États-Unis) en 1916. Repris en volume au Mexique en 1920, le livre connut à partir de 1924 un succès qui en fit le roman fondateur de la littérature révolutionnaire mexicaine. Le livre fut rapidement traduit en anglais, en allemand, en français (une première édition en 1928 dans la revue du parti communiste, Monde, sous l’impulsion de Henri Barbusse, puis une deuxième en 1930 préfacée par Valery Larbaud sur laquelle nous basons notre édition). Il fit l’objet d’adaptations théâtrale (1929) et cinématographique (1940), et influença les peintres muralistes comme Orozco. Rénovateur des lettres mexicaines, Azuela annonce les œuvres de Martín Luis Guzmán (L’Aigle et le serpent, 1926 ; L’Ombre du caudillo, 1929) qui installèrent le thème révolutionnaire au cœur de la production littéraire du pays. L’édition moderne mexicaine a fait l’objet depuis 1958 de 46 réimpressions, preuve du rang de classique moderne atteint par le roman d’Azuela. Dans un style mêlant l’œil clinique du scientifique et l’imagination du romancier, Azuela donne une valeur épique à son récit. Ses phrases courtes, ses dialogues réduits à l’essentiel, ses descriptions violentes et judicieuses en font un Hemingway avant la lettre.

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