Coups tordus

Quatrième de couverture

Dans la très conservatrice Oxford, le cynisme et la fièvre de l'argent se cachent sous le masque des convenances, mais ne règnent pas moins qu'ailleurs. Le narrateur, un intellectuel fauché, s'en est vite convaincu au contact du couple Parsons, aussi riche et arrogant qu'inculte. Il les méprise mais les fréquente, et finit même par devenir l'amant de Karen, la maîtresse de maison. Lorsqu'il perd sa situation, il s'avise que Karen ferait une charmante veuve, héritière d'une jolie fortune...

Autour d'un héros fasciné par la corruption et le crime, en même temps qu'écrasé par ses inhibitions, Michaël Dibdin mêle la comédie de mœurs au thriller, pour nous donner la vision pessimiste d'une société déboussolée, où les coups tordus sont la règle, où l'on ne connaît que des gagnants et des perdants.