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Le Succube du tyran

de Pascal PRATZ

Le Succube du tyran

Prix éditeur : 4,00 €

Collection : 36e Deux Sous

Éditeur : LUNATIQUE

EAN : 9791090424555

Parution : 12 mai 2015

Pagination : 32 p.

Façonnage : souple

Poids : 40 g.

Quatrième de couverture

On raconte qu’on ne peut pas refaire l’histoire. Sauf dans les livres. On dit également qu’elle ne repasserait pas les plats. Ici, on se contente de les passer. Avec de mauvaises intentions. On raconte, aussi qu’on ne peut pas rire de tout, du moins pas avec tout le monde. Mais je fais une confiance aveugle à qui prend plaisir à lire. Je vous invite donc à rire avec moi de cette histoire où l’on passe des plats. De rire mais, bien entendu, pas que... Un texte à l’air un peu potache. Le rire potache est devenu aujourd’hui, hélas, un très beau combat. 

L’auteur

Pascal Pratz est ce qu’il est convenu d’appeler un touche-à-tout. Après des études (brillantes) en physique, il fut tour à tour et tout à la fois professeur de physique, mari (trois fois), musicien, chanteur, père (en cinq exemplaires dont il ne reste que quatre, hélas), peintre, photographe, écrivain et, finalement, éditeur, créant, en 2008, les éditions associatives Asphodèle. Il est aujourd’hui l’auteur d’une dizaine de livres dont deux romans (éd. du Petit Pavé), de récits, de nouvelles et d’un recueil d’aphorismes aux éd. Durand Peyroles.

Morceau choisi

Ils avaient débarqué, toute une troupe, en longs manteaux de cuir noir, à fouiller partout, à soupçonner tout le monde, à poser des questions saugrenues. Et puis il y avait eu les interrogatoires. Nom des parents, origines, religion, croyances, opinions politiques, sexualité, tout. Moi, je n’avais pas eu à me forcer. Trois générations de serviteurs au château, ça vous fait des domestiques irréprochables, bien lisses, sans aucune autre opinion que celles de Monsieur. Ils m’ont gardé. Mais ça n’a pas été le cas de tout le monde. Les louches, ils sont venus les chercher en camion. Pour les conduire on ne savait où. Et, quand on l’a su, on a continué de faire semblant. Enfin, ils m’ont jugé digne de servir le maître.

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