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Saionji, l’ami japonais de Clémenceau

de Philippe PIVION

Saionji, l’ami japonais de Clémenceau

Prix éditeur : 22,00 €

Collection : hors collection

Éditeur : A PLUS D'UN TITRE

EAN : 9782917486887

Parution : 1 septembre 2023

Pagination : 254 p.

Façonnage : cousu

Poids : 435 g.

Quatrième de couverture

  Saionji Kinmochi a été ami intime de l'empereur du Japon qui ouvrira la période Meiji. Il fut guerrier, convaincu de bousculer l'ordre des Shoguns et des samouraïs, envoyé de l'empereur aux Etats Unis, en France et dans presque tous les pays de l'Europe. Ministre de l'éducation, premier ministre en 1906, genro en 1913, plénipotentiaire du Japon lors de la conférence de la paix en 1919. Il est ami avec Georges Clemenceau dès 1872 et leur parcours est similaire.
   Passionné d'art, il est ami avec Claude Monet, avec Judith Gauthier avec laquelle il écrira des poèmes et côtoie tous les salons parisiens, souvent en compagnie de Georges Clemenceau.
   Et si derrière cette paroi, se cachait un crime horrible, une facette ignorée du personnage historique. C'est ce à quoi oeuvre l'auteur avec le talent d'un romancier policier.

4 ème de couverture :

  Durant les années d’apprentissage de Saionji, ces années parisiennes, il fut un ami fidèle de Georges Clemenceau. Les deux hommes ont eu une complicité, une intimité pourrait- on dire, dont ils ne déferont jamais. Très curieusement, nous n’avons, là encore, plus trace de leurs échanges épistolaires; ils ont, semble-t-il d’un commun accord, fait disparaître leur correspondance. Que pouvait-elle recéler qui nécessitât qu’elle fût détruite ?
    
    Saionji et Clemenceau sont les deux personnages historiques principaux de ce récit. Il m’a paru nécessaire de cerner le contour des événements qui les conduisirent à se cramponner à certains principes plutôt qu’à d’autres. En s’imprégnant des bouleversements des années 1870, le lecteur pourra, je l’espère, déceler les ressorts de leur cheminement. Ainsi, comment expliquer que Clemenceau en 1918 se soit à ce point obstiné pour que la Conférence de Paris, destinée à élaborer le traité de paix avec l’Allemagne notamment, s’ouvrît le 18 janvier 1919 et que le traité lui-même fût signé à Versailles, si nous ne faisons pas un retour en arrière au 18 janvier 1871 ?
   

     Ce faisant, nous nous éloignons du sujet, penserez- vous. Il se peut, mais pouvons-nous aborder l’évolution intime de ces hommes qui ont marqué l’histoire si nous ne mesurons pas les contradictions d’alors ?
    
    Mais si se cachait aussi une autre vérité derrière le masque impénétrable des photographies officielles, un secret enfoui dans les tréfonds de l’histoire, un secret partagé avec Clemenceau ? Alors la narration peut prendre l’allure d’un puzzle, le roman devenir un récit. Le lecteur en sera peut- être troublé, décontenancé, mais c’est le choix de l’auteur, de découvrir cette autre possible vérité.

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