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Vers

de Eusebio RUVALCABA

Vers

Prix éditeur : 18,00 €

Collection : contemporain

Éditeur : CHRISTOPHE LUCQUIN ÉDITEUR

EAN : 9782366260069

Parution : 20 juin 2013

Pagination : 358 p.

Quatrième de couverture

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Christophe Lucquin et Brigitte Jensen

Les nouvelles d’Eusebio Ruvalcaba s’inscrivent résolument dans la tradition des grands auteurs de nouvelles latino-américains, dont les plus grands représentants sont Julio Cortázar et Jorge Luis Borges, auquel l’auteur dédie une nouvelle en forme d’hommage littéraire (« Borges n’est pas mort »),

L’auteur utilise une grande variétéde style. Chacune d’elles a un ton bienparticulier. Le lecteur se retrouve plongé au coeur du sujet et ne décroche pas.  À travers cette mosaïque de nouvelles, l’auteur parvient à créer tout un monde de personnages pittoresques, aussi divers que variés, et de situations, parfois absurdes, grotesques, jusqu’au-boutistes, dont il se sort à chaque fois d’une main de maître, par une chute bien trouvée, ou le suspens poétique d’un no man’s land littéraire.

Sommaire

Extraits : 

" Je collectionne les vers. Depuis tout petit. Et je continue à le faire. Comme je ne vais pas à l’école, je passe tout mon temps dans l’auberge de ma mère, mais ce qui me plaît c’est trimballer mon bocal rempli de vers. C’est dans le jardin que je trouve les vers. Car derrière l’auberge nous avons un jardin. Il est bien joli. Et au fond, on y trouve plein de bestioles. Sous la terre. Il y a de tout. Des araignées énormes avec des grosses pattes. Parfois, je mets dans le même bocal les araignées et les vers. Pour voir qui mange qui. Ma mère se met en colère parce que je me promène avec mon bocal dans l’auberge. Elle dit que ça va faire peur aux clients, que ça va se savoir et qu’ils ne vont pas revenir. Le bocal est bien grand. C’est Martin, l’ami de maman qui me l’a offert." (nouvelle VERS)

 

"La phrase fut concoctée par lui et deux autres personnes : son épouse, María Kodama, et son avocat et exécuteur testamentaire, Osvaldo Vidaurre, qui se chargea de faire l’annonce aux agences d’information.

Borges avait conçu l’idée depuis son Buenos Aires natal ; peut-être comme la trame d’une possible nouvelle, ou dévoilant peut-être encore l’un de ses traits si caractéristiques avec lesquels il a coutume de confondre aussi bien ses proches que tous les autres.

La première chose qu’il fit, ce fut de partir à Genève et de s’y loger à l’hôtel L’Arbalette, dont, à ce qu’il paraît, il est l’un des principaux actionnaires. Il y conçut son plan avec l’exactitude d’un géomètre grec. Le plus ingénieux était de lancer la rumeur d’une maladie hépatique très probable ; un cancer, pour le dire clairement. Son âge – quatre-vingt-six ans –, ajouté aux constantes allusions à sa mort donneraient une grande marge de crédibilité. Il fallait aussi soudoyer un médecin suffisamment flexible – et ferme – pour corroborer le décès de l’écrivain face aux caméras et aux micros des médias. Et dans ces deux entreprises, il réussit." (nouvelle BORGES N'EST PAS MORT) 

 

Table des matières

Son nom* 11
Une nuit avec Leonard Cohen* 17
Le sens de la vie 23
Le vol du hibou* 29
Ma mère* 35
Ma femme déteste les ivrognes* 41
Un coin de rue dans la ville de Mexico* 47
— Nous pourrions dire mardi.
— Ou un tout autre jour.* 53
Sous l’eau* 59
Il était tout, sauf un lâche* 65
Ten* 73
Le collectionneur d’âmes 79
Le vol 85
Journée complète de travail 91
C’était le grand jour 97
Les héros… 103
La trahison 109
Continuez tout droit 115
Le trésor 121
Stigmate 127
Le verre délateur 131
— Tu as déjà pris ton petit-déjeuner ?
— Non, et toi ? 137
Putain de soleil 143
Examen de conscience 151
Chez Juan 157
Toutes les décisions sont équivoques 163
Diego 169
Le message d’une Matraque 175
Dieu était de son côté 181
La mort arriverait plus vite 187
L’ange gardien 193
Une âme délicate 199
Comme un coup de tonnerre 205
Le contingent 211
— Et comment on résout ça ?
— Il n’y a aucune solution. 217
Peu importe de qui ça vient 223
Le dernier des évangélistes 229
Dilemme 237
Mieux vaut être sur le point de partir
que sur le point de revenir 243
Jeu de lumières 249
La table numéro quatre 259
Ses craintes se pulvérisèrent 267
Le brave Eucario 273
Gros coup de flash 279
Une bestiole dans son bureau d’écrivain 285
Vers 291
Un père exemplaire 297
L’offense 303
Une nuit à Oaxaca 309
La dépouille, c’est moi 327
Épilogue
Borges n’est pas mort* 347
 
 
Les nouvelles dont le titre est suivi d’une astérisque (*) ont été traduites par Brigitte Jensen. Les autres nouvelles ont été traduites par Christophe Lucquin.

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