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Trieste en sa lumière

de Patrick BOMAN

Trieste en sa lumière

Prix éditeur : 15,00 €

Collection : Mémoire d’homme

Éditeur : GINKGO

EAN : 9782846792790

Parution : 12 avril 2017

Pagination : 240 p.

Façonnage : carré/collé

Poids : 320 g.

Quatrième de couverture

« La plus au nord des villes du Sud, la plus au sud des villes du Nord », disait-on en 1900 à propos de Trieste. Cette possession des Habsbourg depuis le XIVe siècle, sœur ennemie de Venise, port où confluaient Italiens, Slovènes et Autrichiens, fut le plus important débouché maritime de l’Empire austro-hongrois. Dévolu à l’Italie en 1918, puis berceau du fascisme, en proie au nationalisme, il fut enfin âprement disputé après 1945 entre Tito et les Occidentaux avant un retour négocié à l’Italie.  

Carnets de promenade plutôt que carnet de voyage, Trieste en sa lumière tente d’explorer simultanément le visage actuel de la ville et son étonnant passé cosmopolite, où se croisent notamment Stendhal, Sissi, Maximilien du Mexique, le Burton traducteur des Mille et Une Nuits, Freud, Joyce et Italo Svevo…

Cosmopolitisme assumé, en un pied de nez aux nationalismes : la plaque en l’honneur de l’impératrice Marie-Thérèse, qui développa le port franc, est en italien, allemand, slovène, hongrois, serbe, croate, grec et hébreu…      

Patrick Boman, franco-suédois, auteur du Dictionnaire de la pluie, connaisseur de l’Inde, du Nicaragua, de la Lorraine et de la Bretagne, de plus en plus persuadé que toute identité n’est faite que de morceaux tant bien que mal cousus et recousus, nous livre ici un portrait amoureux de la belle endormie.

Patrick Boman est né en 1948 à Stockholm. Écrivain prolifique, il est l’auteur d’une trentaine de livres dont de nombreux récits de voyage et de différents ouvrages, dont un Dictionnaire de la pluie (Seuil, 2007), Boulevard de la flibuste (Ginkgo 2007)... Il est aussi le créateur de la série policière des Peabody, publiée notamment chez Picquier. Qu’il s’agisse de l’Inde ou de la Haute-Marne, il porte sur le monde un regard où la distance ironique se mêle étrangement à l’empathie. Son ton sait allier la truculence à un art de la notation qui confine parfois au haïku.

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