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Jacques Amblard : "Apocalypse blanche"

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Le vendredi 11 novembre chez Charybde, à Ground Control, dans le cadre du festival France Montagne et pour clore en beauté notre Mois de l'Imaginaire, après luvan la veille, nous aurons la joie de recevoir Jacques Amblard et son "Apocalypse blanche", qui vient de paraître aux éditions La Volte.

POLAR GRINÇANT, ÔDE AUX BÊTES, COMÉDIE ÉCOLOGIQUE AUX ENVOLÉES POÉTIQUES : DE L’ALPINISME D’ANTICIPATION.

Années 2050. La Terre, en pleine extase sismique, rate in extremisson but pur, son rêve métaphysique : l’extermination de l’espèce humaine. Conséquence des cataclysmes, outre onze milliards de morts, des monts, au Chili, en Alaska, ont grandi. L’un d’eux, dit-on, atteindrait 16 000 mètres d’altitude.

Ce « Strato-McKinley » défie les Chamoniards encore en vie. Naît l’alpinisme « zen » ou « stratosphérique ». C’est là que j’interviens, mon vieux aussi, taiseux, nudiste – inventeur de l’alpinu – et bientôt disparu. En vingt ans, j’échoue six fois au mont suprême. Pire, on m’implique dans le massacre de 87 zigues au camp de base. Et pire encore, à mon septième assaut du Strato (ce monstre glacé dont la Pensée me hante), cette fois, j’ai un fil à la patte imposé par notre louche gouvernement mondial. Interdiction d’échouer – sous peine de mort – quand menace l’Apocalypse Snow finale.

Et le vieux – le plus grand alpiniste connu – qui ne reparaît toujours pas ?

Je me rappelle au moins son enseignement :  » La vérité est le contraire de ce qu’on pense. »

Ce roman inaugure un nouveau genre, celui de l’alpinisme d’anticipation, avec une langue qui joue du vocabulaire de la haute montagne, de la varappe et de la glisse, et qui plonge dans les sensations d’ivresse, d’idéal des cimes, là où surgit un sublime ultime. Un roman dingue.